Définition de RTRACTER (SE)

DÉFINITIONS -

Prononciation : kul-ti-vé, vée

DÉFINITIONS

1
Mis en culture. Un terrain bien cultivé.
Les pays ne sont pas cultivés en raison de leur fertilité, mais en raison de leur liberté
de Charles-Louis de Secondat MONTESQUIEU dans Esp. XVIII, 3
Tout terrain qui n'est pas cultivé appartient également à tous les hommes
de Etienne Bonnot de CONDILLAC dans Hist. anc. Lois, ch. 15
Qu'elle est belle cette nature cultivée ! que par les soins de l'homme elle est brillante et pompeusement parée !
de Georges Louis Leclerc, comte de BUFFON dans Morceaux choisis, p. 21
2
Sémantique : Fig. Les bons sentiments cultivés dans cet enfant par sa mère. Les lettres et les sciences cultivées dans nos pays.
Pour de l'esprit, elle n'en manque pas ; elle l'a même assez cultivé
de Alain René LESAGE dans Gil Blas, IV, 6
Il étudia la langue anglaise, presque inconnue en France à l'époque où il aurait pu l'apprendre, mais devenue pendant son ministère la langue étrangère la plus cultivée
de Marie-Jean Antoine Caritat, marquis de CONDORCET dans Maurepas.
Un esprit cultivé, un homme instruit, orné de connaissances agréables.
Un bon esprit cultivé est, pour ainsi dire, composé de tous les esprits des siècles précédents
de Bernard le Bouyer de FONTENELLE dans Digr. anc. et mod. Oeuvres, t. IV, p. 191, dans POUGENS.
Si ce siècle n'est pas celui des grands talents, il est celui des esprits cultivés
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Lett. Mme du Deffant, 24 sept. 1766
Il n'y a rien de suivi dans les conseils de ces nations sauvages et mal cultivées
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Hist. III, 3
3
Entretenu, conservé. D'honorables amitiés cultivées avec un soin digne de louange.

Termes proches de CULTIVÉ, ÉE